Swing de golf, la dimension émotionnelle.
Golf: la dimension émotionnelle.
Bien que le corps soit composé de plusieurs systèmes interactifs, il est aussi en contact continuel avec l'extérieur. Des agents informateurs ou « sens » traduisent en influx nerveux les signaux extérieurs… qu'il s'agisse d'images, de sons, d'odeurs, de goûts, de sensations tactiles, et préviennent le cerveau de tout ce qui se passe hors du corps. Chaque sens sollicite une zone bien précise du cerveau. Une fois l’information reçue, celui-ci l’enregistre, la traite et l’interprète.
La vue.
La vue est sans aucun doute le sens le plus développé chez l'humain. En effet, plus de 50% des informations reçues par le cerveau sont d’origine visuelle. Le cerveau les interprète et crée l’image que nous voyons. La vision nous permet alors de distinguer détails, couleurs et reliefs et de suivre du regard un objet en mouvement.
L'ouïe.
Les sons sont des vibrations qui se déplacent dans l'air. L'oreille peut percevoir jusqu’à 1500 tonalités, ce qui fait de l'ouïe le sens qui communique le plus grand nombre de données au cerveau.
Le goût.
Intimement lié à l'odorat avec lequel il est étroitement lié (il suffit de se boucher le nez pour que les aliments soient sans saveur), le goût permet de différencier le sucré du salé, l'acide de l'amer. Il provient du contact de la langue, organe du goût, et de ses milliers de papilles gustatives, avec les aliments.
L'odorat.
Si notre odorat est moins développé que celui d’autres animaux, il différencie de manière fort subtile les parfums. Notre nez peut ainsi déceler des milliers de substances. L'odorat est intimement lié au goût, on l’a vu.
Le Toucher.
La peau, enveloppe de notre corps, est en contact permanent avec l'extérieur. Le toucher fonctionne comme un système d'alarme naturel. C'est un sens essentiel à notre survie puisque c'est lui qui nous indique le chaud, le froid, la pression, la douleur, le plaisir… Il s’agit du premier sens qui se développe chez le fœtus.
L’émotion est engendrée par le système nerveux mais, ce faisant, déclenche des sensations corporelles (sueurs, tension musculaire, palpitations, etc.) susceptibles de les aggraver. L’émotion ouvre l'appétit ou retourne l'estomac... Le système limbaire modifie le fonctionnement du tube digestif, perturbe la digestion et provoque vomissement, diarrhée, constipation, boulimie, anorexie, crampe intestinale, etc. L’émotion peut aussi perturber le fonctionnement du système sanguin. Le système limbaire agit sur les centres hypothalamiques et bulbaires contrôlant le cœur et les vaisseaux. Les émotions provoquent ainsi l'accélération ou le ralentissement du débit cardiaque et engendrent syncope, hausse de la pression artérielle, tachycardie et infarctus. Le système cardiovasculaire permet à l’émotion de s'exprimer à travers un afflux de sang au visage, une grande pâleur, des palpitations...
La peau est un miroir pour l’émotion. Certains troubles émotionnels engendrent en outre des troubles nerveux (tic et toc). L'hypothalamus reçoit les stimuli déclenchés par l’émotion…Face à la frayeur et pendant un court instant, la respiration se suspend. Elle peut aussi s'accélérer... Le système limbaire peut aussi modifier le fonctionnement des glandes endocrines, lesquelles provoquent alors des hyper ou hyposécrétions d'hormones et altèrent le système immunitaire (poussée d'adrénaline, troubles de l'humeur, désir sexuel, etc.). Les réactions générées par l’émotion s'expriment à travers le système nerveux : tension musculaire de la peur ou de la colère, accélération cardiaque liée à l'excitation, sueurs froides engendrées par l'angoisse, etc. L’émotion est une manière pour le système nerveux et donc pour la personne, de se révéler et de s’exprimer.
Répercussions.
Une fois triée et analysée par le système limbaire, l'émotion entraîne une réaction physiologique (sueur, coloration, douleur, modification du rythme cardiaque). Un état émotionnel particulier va en effet toujours de paire avec un état hormonal et une réaction spécifiques du système immunitaire.
Influence
Une situation prolongée et répétitive de tension rend plus vulnérable, affaiblit le système immunitaire et peut déclencher la maladie : insomnie, perte d'appétit, infection cutanée (eczéma, irruption cutanée, psoriasis, herpès, chute de cheveux,démangeaison), maux de dos, crampes, douleurs articulaires, relâchement de la libido, perte de mémoire, maladies digestives (spasmes, bouche sèche, ballonnement, diarrhée, gastrite, ulcère), troubles cardiovasculaires (palpitations, douleurs, gêne dans la poitrine, hypertension), infections virales et microbiennes à répétition dues à une baisse des défenses immunitaires peuvent être attribuées à un stress émotionnel intense.
Renforcement
Un état émotionnel positif (rire, plaisir, joie, etc.) stimule positivement le système immunitaire. Ainsi, nous percevons les événements à travers nos sens. Notre langage intérieur les interprète et fabrique l’émotion. Notons toutefois que celle-ci ne découle pas de l’évènement mais de l’idée, de la croyance et de l’interprétation que l’on s’en fait; cette émotion entraînant divers comportements et/ou inhibitions.